La
loi "Hinzpeter" regroupe quatre modifications d’articles contenus
dans le code pénal.
Ces
modifications visent à accentuer les peines encourues en cas de délit de
désordre public.
Cette
loi prévoit la "criminalisation" de l’occupation de locaux
(actuellement légale), renforce les peines encourues en cas d’interruption du
service public, des transports, des communications, du trafic, de la
distribution d’eau et de combustibles, ainsi que les dommages causés aux
propriétés, à l’occupation de bureaux privés ou publics, aux centres
commerciaux, aux industries, aux écoles, à la circulation des personnes sur la
voies publiques et même à la préparation d’actes de désordres publics
(passibles de trois ans d’emprisonnement).
Pour
finir, le port de capuches ou d’autres vêtements visant à ne pas reconnaître
l’individu fait aussi parti des interdictions.
Ces
mesures sont destinées à désorienter les étudiants afin de leur rendre
accessibles le moins de lieux possibles pour leurs manifestations et dans le
but de stopper leur moindre mouvement.
Enfin,
le projet initial prévoit un accès totalement libre aux forces de police,
"d’emprunter" les photographies, les vidéos et les enregistrements
des journalistes pendant les manifestations, pour faciliter l’identification
des personnes qui auraient commis un "délit".
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