Après avoir volé les trésors aztèques et mayas, ils ont imposés le travail forcé aux indiens d’Amérique, notamment dans les mines de Potosi en Bolivie.
30000 tonnes d’argent ont été extraites puis envoyées en Europe, ce qui a fait de cette ville un lieu de pillage par les espagnols dès 1545, en laissant derrière eux plus de 6 millions de morts boliviens ainsi que d’esclaves africains échangés contre des denrées coloniales leurs permettant d’avoir plus de main-d’œuvre dans les mines.
Des familles entières étaient arrachées de force aux communautés agricoles et envoyées à Potosi dans les mines d’argent travaillant dans des conditions déplorables. L’exposition au mercure leur laissant 4 ans d’espérance de vie.
Le dominicain Domingo de Santo dénonce Potosi comme « une gueule de l’enfer ».
Aujourd’hui la mine du Cerro Rico de Potosi est toujours en activité mais n’est pas pour autant sécurisée. Depuis 1545, la montagne s’est affaissée de 350 mètres dû à l’extraction continuelle pendant plus de 450 ans.
Pour y accéder, il faut descendre trois étages en rampant sous une chaleur intenable ; les murs sont couverts d’arsenic ; d’autres produits toxiques sont en suspension dans l’air ; les renforts en bois pour soutenir les galeries sont rongés par la moisissure et menacent de s’effondrer.
Pour se donner du courage et tenir le coup, les mineurs mâchent quotidiennement des feuilles de coca qui leur permettent de mieux respirer et de se «sentir mieux».
Malheureusement un empoisonnement les guette et les rende malades, elle a pour nom la silicose.
Depuis l’élection en 2005 d’Evo Morales, l’argent extrait sert à faire fonctionner l’économie du pays.
Les mineurs de Potosi ont crée un système coopératif ; c’est eux qui prennent des décisions et fixent le prix de l’argent, car aujourd’hui la Bolivie exporte l’argent pur contrairement à l’époque où il était en poudre.
L’autorisation d’ouverture des mines aux touristes (2 heures de visite seulement) permet à Potosi de gagner beaucoup d’argent.
Le président a déclaré : «Les capitaux étrangers sont les bienvenus mais doivent avant tout développer, renforcer et structurer l’économie du pays».
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