C’est ici que j’ai rencontré une famille dont la petite fille et la mère tricotaient tout en vendant des biscuits à même le trottoir à l’entrée du garage, dans lequel les trois garçons aidaient le père à réparer des moteurs toute la journée. Le plus jeune avait sept ans.
Leurs conditions de vie étaient déplorables ; un seau en guise de toilettes était posé dans le «jardin», il n’y avait pas de sanitaires, leurs vêtements étaient constamment pleins de cambouis. Et de tout le temps que j’ai passé à leurs côtés (24 heures), je ne les ai pas vu prendre une seule fois un repas.
Le père m’a expliqué qu’il ne pouvait pas payer l’école à ses enfants. Bien que celle-ci se veuille être «gratuite», les parents doivent payer les uniformes, les fournitures (très onéreuses), les craies utilisées par les professeurs ainsi que l’inscription.
Bien que l’éducation soit obligatoire, cette règle n’est pas respectée et il n’y a aucun moyen d’obliger ces derniers à scolariser leurs enfants.
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